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vendredi 27 mars 2009

Pourquoi faire un MBA ?

Vous avez sans doute déjà une idée sur la question, parfois même très précise : réorientation, envie d’une carrière plus internationale ou d’un meilleur salaire, besoin de passer à un échelon supérieur de management ou envie de créer votre propre entreprise… Les raisons ne manquent pas d’entreprendre un MBA. A chaque personne ses propres objectifs, mais pour tous, une motivation à toute épreuve.

Tout convaincu que vous êtes de vos intentions, vous allez être confronté, tout au long de votre programme, à un environnement tellement riche, que vous serez peut-être conduit à reconsidérer vos positions.

Dans cet univers plutôt masculin (seulement 20 à 30 % de femmes selon les écoles) et parfois " impitoyable ", vous verrez qu’il est possible de se faire une place au soleil, à condition de faire des choix cohérents, de garder une ligne directrice face aux nombreuses opportunités qui s’offrent à vous. De phases de découragement en périodes de haute motivation, les étudiants que nous avons rencontrés racontent leurs doutes et leurs espoirs, leurs bonnes surprises et leurs déconvenues.

Une question de méthode
Ce que vous allez apprendre en MBA, ce sont des méthodes, des quasi-réflexes, mais aussi des comportements. Cette formation internationale se veut pratique et proche de la réalité des entreprises. La pédagogie est donc adaptée pour faciliter un apprentissage empirique et très concret.

Préparez-vous à beaucoup apprendre
Tous les étudiants sont unanimes : entreprendre un MBA représente une énorme charge de travail, une mise entre parenthèses de sa vie privée pendant une ou plusieurs années, selon le type de programme choisi (voir " Les différents types de MBA ").
Cependant, cette charge de travail est à nuancer car elle n’est pas la même pour tout le monde. De manière générale, les programmes sur un an sont plus intensifs que les programmes sur deux ans qui sont surtout très prenants les six premiers mois, voire la première année.
" Les quatre premiers mois, c’est dur ", raconte Christian Blanc, 32 ans, en fin de scolarité à l’INSEAD. " La charge de travail est supérieure à ce que j’ai pu connaître avant. Il faut travailler soirs et week-ends. Mais en s’organisant, on peut conserver une vie de famille. Pour l’occasion j’ai déménagé à Fontainebleau et les groupes avec lesquels je travaille souvent savent que je ne veux pas de réunions après 8 heures le soir, sauf exception. "
La deuxième année, souvent consacrée aux options, demande moins d’investissement personnel et de présence en cours.
Les programmes de MBA commencent toujours par les cours de remise à niveau sur les matières de base : comptabilité, statistique, finance…

En fonction de votre expérience et de votre formation antérieures, vous investirez plus ou moins de temps dans chaque matière. Cela permet d’équilibrer la charge de travail. N’en profitez pas pour autant pour vous dispenser de certains cours (sauf si vous en êtes exempté), car vous risqueriez de passer à côté de quelque chose.
" Ce n’est pas parce que j’ai travaillé cinq ans pour une banque ", explique Emmanuel Dubois, 29 ans, en 1ère année à UCLA-Anderson " que je vais sécher les cours de finance. En MBA, on apprend autant des profs que des élèves. Chacun, avec son expérience personnelle, va poser des questions naïves ou très pointues qui, toutes, apportent quelque chose de nouveau au problème. C’est très riche et il y a un véritable échange. Je me sens parfois un devoir d’aider un de mes camarades ou de participer en cours car je sais que le lendemain, c’est lui qui va m’aider et me faire bénéficier de son expérience ou de ses connaissances. "
La compétition entre les étudiants, si elle est réelle dans certaines écoles, n’est pas toujours la règle, comme le décrit Emmanuel Dubois.
Certaines écoles publient les résultats de chacun pour une émulation collective, d’autres proposent des " carottes ", par exemple sous forme de frais de scolarité gratuits pour les meilleurs. A vous de choisir l’environnement qui vous convient le mieux.


Anglais et maths à l’honneur en MBA

L’anglais étant la langues des affaires, on comprend donc aisément quelle place lui est réservée en MBA !


On dit souvent que l’anglais est la langue des affaires. Cela ne fait aucun doute si l’on en juge par le fait que la grande majorité des MBA proposés dans le monde entier se déroulent en anglais (vous trouverez également des programmes bilingues en Europe). br> Une bonne maîtrise de cette langue est donc essentielle pour tirer tous les bénéfices de votre formation.

Certaines écoles proposent des cours intensifs de langue avant même le début des cours. Cela peut être une bonne solution si vous ne vous sentez pas très à l’aise car une fois les cours commencés, vous devrez être capable de suivre des cours en anglais, de lire en anglais, de rédiger vos devoirs en anglais et de parler en anglais avec vos collègues de classe et professeurs ! Le facteur temps étant très important en MBA, il ne faut pas que vos lacunes en langue soient susceptibles de vous handicaper. Certes, on tiendra compte du fait que ce n’est pas votre langue maternelle pour la rédaction de vos devoirs, mais jusqu’à un certain point seulement. Les classes de MBA sont censées représenter le monde des affaires : l’efficacité est donc la règle !

Autre langue internationale des affaires : les mathématiques. Ils sont au cœur des programmes de MBA à travers les statistiques la finance et la comptabilité. Autant dire que vous devez être à l’aise avec les chiffres avant d’entreprendre votre formation. Comme pour l’anglais, certaines écoles proposent des cours de mise à niveau avant le début de la formation, particulièrement destinés aux non-scientifiques. C’est, par exemple, le cas à l’INSEAD.
Si vous sortez d’une grande école de commerce ou d’une formation scientifique, vous serez probablement à l’aise si l’on en croit Alvaro Larrain, 21 ans, en 3e année d’HEC et pour trois mois en échange au sein de la 2e année du MBA de UCLA : " le niveau des cours est comparable à celui d’HEC pour tout ce qui concerne les matières générales telles que l’économie ou le marketing. Seule la manière d’aborder la finance et les options auxquelles on a accès sont différentes. Sinon, je ne vois pas l’intérêt de faire un MBA après une grande école comme HEC. "


MBA : du pratique et du concret

C’est l’autre force du MBA : vous mettre directement dans le bain côté pratique en vous faisant travailler sur des projets communs.

Ce que vous apprendrez en MBA, ce sont des méthodes et des concepts. Ils pourront être dispensés à travers des cours magistraux (en général assez rares en MBA), des études de cas ou des projets d’entreprises. Chaque école privilégie l’une ou l’autre de ces pédagogies ou combine les trois.
Dans tous les cas, vous aurez à utiliser votre sens de la communication (orale et écrite au travers de présentations) et des relations humaines. En effet, dans le but de reproduire des situations réelles de travail, vous serez très souvent amené à travailler en groupes multiculturels sur différents projets. Cela demande beaucoup de temps et n’est pas toujours facile à gérer, surtout dans les écoles où la compétitivité est importante.
Autre facteur à prendre en compte : le professeur n’est pas le seul à détenir le savoir en classe. En effet, mieux vaut mettre de côté sa timidité car la participation active est de mise. On peut être amené à tout moment à présenter son étude de cas, à réagir sur celle de son voisin ou encore à faire part de son expérience professionnelle.
De plus, il ne faut pas compter arriver en cours les mains dans les poches. Les cours se préparent en amont grâce à des lectures ou des préparations en groupe, notamment lorsqu’il s’agit d’études de cas. Le travail personnel est donc important et indispensable. Il faut s’y préparer et s’organiser en conséquence.
Les études de cas ont tendance à se généraliser en MBA, jusqu’à devenir, comme à Harvard par exemple, la méthode utilisée de manière quasi-exclusive. Ces exercices ont pour avantage de poser des problèmes réels d’entreprises et de mettre les étudiants dans la position du décideur. Ils doivent analyser chaque cas et développer un plan d’action dans un temps limité et avec des informations souvent partielles. En général, un groupe présente son analyse à la classe et chacun réagit en fonction de ses résultats et expériences, le professeur ponctuant le tout par ses interventions.
Certaines écoles privilégient les projets d’entreprise comme méthode d’enseignement. Dans ce cas, les étudiants doivent résoudre un problème concret, comme s’ils étaient des consultants. Le travail se fait souvent en groupe et en collaboration avec l’entreprise avec laquelle on est amené à échanger et auprès de laquelle on doit recueillir des informationsbr>. Le professeur suit le travail et l’oriente si nécessaire. L’étude se termine par une présentation de préconisations pour l’entreprise et d’actions à mener.

La recherche d’informations et la sélection rapide des données font partie des compétences fondamentales en MBA. En effet, vous croulerez sous les lectures, les E-mail quotidiens vous invitant à de nombreuses réunions… Il vous faudra aller très vite et sélectionner ce qui est pertinent et cohérent pour vous, par rapport à vos ambitions.
Cela fait partie de la règle du jeu qui ressemble fort à celle des entreprises : noyé par une masse d’informations, vous devez être capable d’aller au plus vite à l’essentiel et de laisser de côté ce qui n’est pas prioritaire. Mais vous ne devrez pas vous contenter des informations fournies par les professeurs. Vous devrez rester informé de l’activité économique mondiale qui, bien souvent, sera intégrée dans vos cours.


MBA : un enrichissement personnel fort

Les étudiants du MBA, les associations et le réseau…autant d’atout qui font du MBA une expérience enrichissante socialement.

L’intérêt du MBA ne réside pas seulement dans les cours. Les activités " sociales " peuvent avoir également leur importance ainsi que les associations qui, en fonction des écoles, sont plus ou moins nombreuses. Les associations peuvent couvrir différents secteurs d’activités et faire venir sur le campus des managers de renom, regrouper une population spécifique du MBA et gérer ses problèmes particuliers (femmes avec enfants, étudiants en échange…) ou encore avoir un caractère sportif. Les responsabilités que vous pouvez y prendre peuvent se révéler très intéressantes pour votre CV : " lors de mon dernier entretien, j’ai été interrogée davantage sur mes différentes activités au sein des associations dont je suis membre que sur mes résultats scolaires ", raconte Virginie Grange, en 2e année à UCLA. Certes, cela demande du temps mais ça peut être payant en termes de contacts obtenus et de responsabilités prises, qui plaisent toujours aux recruteurs. C’est en effet un bon moyen de se distinguer des autres, de montrer sa grande capacité de travail ainsi que son ouverture d’esprit. L’inscription dans un réseau associatif n’est donc pas à négliger.

De même, certaines universités, notamment américaines, font appel aux étudiants pour la gestion et l’administration du programme (lecture de dossiers de candidature, rencontre de candidats, réunions d’informations, évolution du programme, accueil des nouveaux…). Autant d’opportunités de se faire repérer, de rencontrer d’autres personnes, de mieux connaître votre environnement et d’en tirer le meilleur parti.

Autre valeur ajoutée des MBA : les étudiants eux-mêmes. Avec des expériences professionnelles et culturelles différentes, ils nourrissent les cours, tout autant que les professeurs.


Gérer l’après MBA

Comment profiter de l’investissement réalisé dans votre MBA ? Quelques conseils…

Vu l’investissement demandé, il faudra vous préoccuper très tôt de l’après MBA. Si votre entreprise finance votre formation ou si vous avez pris une année sabbatique, qui vous oblige à retourner dans votre entreprise, ne négligez pas le réseau qui pourra vous aider à changer de position, si vous le souhaitez, le moment venu. Mieux encore, négociez avec votre employeur avant votre départ en formation les conditions de votre retour (augmentation de salaire, changement de poste…). Il est toujours plus difficile de le faire après.
Si ce n’est pas le cas, vous devrez, dès le début de votre formation, investir du temps dans les activités proposées par le service carrière de votre école : présentation d’entreprises, rédaction de votre CV, associations… Toutes les écoles n’en disposent pas et toutes ne proposent pas les mêmes choses. Si vous souhaitez changer de société, nous vous recommandons de choisir une école de renom où les entreprises viennent recruter sur place. Vous y gagnerez du temps et de l’argent car vous n’aurez pas à vous déplacer (et nous parlons ici internationalement) pour les premiers entretiens.
Pour optimiser votre recherche, il faudra rapidement vous déterminer pour un secteur d’activité et vous focaliser dessus. Une formation en deux ans vous laissera un peu plus de temps pour envisager une réorientation qu’une formation intensive d’un an, bien que les démarches se fassent de plus en plus tôt. " Il faut se décider très vite sur ce que l’on veut faire car les démarches commencent dès octobre où l’on croule déjà sous le travail. On ne peut pas tout faire : suivre les cours et faire le travail demandé, aller à toutes les présentations d’entreprises et envoyer son CV partout. Il faut choisir et se concentrer sur un secteur. C’est surtout vrai si l’on veut changer d’orientation : cela se joue six mois avant l’entrée en formation et au cours des deux ou trois premiers mois ", explique Emmanuel Dubois, en 1ère année de MBA à Anderson-UCLA.

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